Les claquettes

Roh! mais ça vaut bien un message entier!
Les claquettes...
Je fais ça à la Fred Academy, à Bruxelles donc (près de Madou, vraiment très "pratique"!).
Une chouette ambiance, des gens de tous les âges, un prof charmant et visiblement passionné...

Bref: j'adore, je m'éclate plus que dans n'importe quel autre "sport" pratiqué autrefois, et franchement, je suis "trempée", épuisée et le coeur battant (tant à cause de l'activité que de plaisir ressenti) à la fin de chaque séance!
Bref, un moyen génial d'aider à mon amaigrissement! Et bien plus que ça...

Je crois que je vous dois bien un petit "historique" pour vous expliquer comment j'en suis arrivée à pratiquer cette activité assez inhabituelle...

Le sport et moi

En fait, j'ai toujours été plutôt sportive! J'adore ça, j'en ai vraiment besoin, et je me rends bien compte à quel point ça m'a manqué, pendant les périodes où je n'en ai pas fait du tout...
Et résultat indissociable: jusqu'à mes 30 ans environ, j'ai pesé (en tant qu'adulte évidemment) un poids oscillant entre 57 et 59 kg, sans jamais aucun écart!

J'ai commencé la natation vers 8 ans, parce que j'avais des petits problèmes de dos et c'est ce que le médecin avait suggéré à mes parents. Il s'est très vite avéré que je n'étais pas mauvaise nageuse, et je me suis retrouvée dans le groupe des très jeunes compétiteurs après quelques mois seulement, et en plus j'adorais ça, alors...
Mais j'ai arrêté presque aussi vite que j'avais commencé, 18 à 24 mois plus tard: j'étais en 4e primaire (donc j'avais 10-11 ans) quand mes parents ont décidé que j'arrêterais! C'est que les entraîneurs exigeaient un minimum de 8 heures d'entraînement par semaine (ça fait 2 heures, 4 soirs par semaine: vous imaginez, pour un enfant de 10 ans, qui va à l'école et tout et tout?)! Et chez nous, personne ne suivait: je m'endormais à l'école et mes résultats scolaires, qui étaient alors parmi les meilleurs de la classe, ont commencé à baisser. En outre, ça coûtait bien cher à mes parents, qui avaient 3 autres enfants à charge! Seulement, quand ils ont annoncé au club que je ne ferais plus de compétition, les entraîneurs ont fait comprendre que ce serait mieux qu'ils ne nous voient plus du tout, et voilà... (Ah! le sport en Belgique! un long sujet...)

Entre 10 et 15 ans, on allait régulièrement nager avec maman dans une autre piscine, juste pour le plaisir.
Puis, j'ai changé d'école, suis allée en internat, et là, j'ai eu l'occasion de reprendre "sérieusement" la natation, en plus d'autres sports, dont un plus que tous les autres (et que je déteste à jamais): courir! On avait 5h de sport par semaine: on courait au moins 3 de ces 5 heures, je me débrouillais et je crois que je m'en tirais pas trop mal, mais c'était vraiment une corvée! Heureusement, on avait aussi natation, une fois toutes les deux semaines, sauf ceux qui ne savaient pas nager: ils avaient le droit d'aller toutes les semaines! Pas juste: j'ai donc prétendu que je ne savais pas nager, pour accompagner les heureux qui avaient droit à une séance hebdomadaire!! Il n'a fallu que quelques minutes pour que le prof comprenne l'astuce, mais il a apprécié: c'est que nous étions peu nombreux à aimer la piscine; du coup, il a permis à tous les "bons" de venir toutes les semaines!! En dernière année dans cette école-là, j'ai terminé une compétition inter-écoles 6e sur 40, en ne m'entraînant plus qu'une fois par semaine (alors que d'autres s'entraînaient encore le week-end, et n'avaient pas arrêté la compétition à 10 ans, elles!...): j'étais vraiment très contente!

Après ça, j'ai recommencé le sport en dilettante, jusque quand je me suis installée à Bruxelles, en 1999. J'ai très vite cherché un club qui proposait la compétition aux adultes - c'est rare! - et j'ai trouvé. J'y ai passé des moments merveilleux: une convivialité géniale, une très chouette ambiance, des entraînements sérieux, un encadrement motivant, et aussi une très belle amitié avec un homme plus âgé que moi (et les mauvaises langues ont cru à autre chose à l'époque, mais une amitié vraie, sincère et sans aucune ambiguité peut être tellement forte qu'on ne les entend pas!), qui n'a pas pu durer parce que la vie est ainsi faite, mais j'en garde un souvenir qui va bien au-delà de la natation.
J'y ai fait quelques "résultats", aussi, comme indiqué dans ma présentation.
Puis j'ai quitté le club, un peu triste mais ça aussi c'est la vie, quand on a déménagé en 2006, pour aller à l'autre bout de Bruxelles. Je n'ai pas de voiture, et en transports en commun c'est une expédition intenable, surtout si c'est plusieurs fois par semaine, donc j'ai choisi de renoncer...

Entre-temps, j'avais déjà commencé à prendre un peu trop de poids, mais cet argument-là n'a pas compté à l'époque...

Pourquoi les claquettes, alors?
J'y viens, j'y viens!

Mais avant...
Quand je dis que j'aime le sport, il faut savoir que je ne me suis pas cantonnée à la natation. J'ai fait aussi, plus ou moins sérieusement, avec plus ou moins de plaisir:

- du tennis de table, pendant un an à 15 ans, puis une autre année en m'installant à Bruxelles: j'aimais bien, mais je n'ai jamais vraiment accroché...
- de l'escalade - et j'adorais ça! Puis, après une première opération à l'épaule en 2000, je n'ai plus jamais réussi à me sentir à l'aise sur un mur, ça allait même de mal en pis, j'ai fini par renoncer...
- de l'escrime... et c'est ainsi que j'ai rencontré zhom, je vous raconterai un autre jour peut-être! ;-)
- du parapente, et j'adorerais recommencer un jour!

Et la danse? Non, pas la danse: la musique!

Mon autre passion dans la vie...
Bon, d'accord, ça ne fait pas maigrir, mais ça fait tellement partie de moi que je ne pourrais pas ne pas en parler, même si ça fait trop longtemps maintenant que je n'ai plus vraiment "pratiqué".
Je compte sur la psy pour m'aider à "débloquer" certaines choses à ce sujet, et aussi sur mes enfants: j'espère qu'un jour ils iront en académie, et peut-être que cela me donnera le goût de m'y remettre?...

En bref: j'ai commencé la flûte à bec avec maman quand j'avais 6 ans, je me suis "spécialisée" dans la flûte à bec alto en complète autodidacte, puis j'ai commencé la clarinette à 10 ans.
En fait, je "devais" commencer la flûte traversière à l'harmonie du village, mais ils avaient organisé une audition pour présenter les différents instruments de leur "école de musique"... et j'ai préféré la tête (si, si!!) du prof de clarinette, à quoi ça tient quand même!! J'ai suivi des cours avec lui pendant 3 ans, puis il a quitté le village, l'école de musique s'est effondrée (des histoires d'adultes -dont un divorce!- auxquelles je n'ai rien compris, à l'époque); j'ai abandonné les cours mais j'ai terminé le solfège au conservatoire de Namur. Tout le monde déteste le solfège, c'est bien connu, mais je dois être anormale: moi j'aimais beaucoup, parce que au solfège, on peut chanter! Je n'imaginais pas encore qu'il aurait été plus simple de suivre des cours de chant, tout simplement...
Je n'ai repris des cours qu'à 17 ans, et là j'en ai fait pendant 6 ans quand même - jusqu'à la fin de mes "premières études" (encore un long sujet, ça, mais rien à voir avec WW!), que j'ai terminées en 1995. En fait, c'est à ce moment-là, à 17 ans donc, que j'ai enfin annoncé à mes parents que je voulais faire du chant; ils n'y croyaient pas trop, et m'ont incitée à reprendre la clarinette, ils trouvaient ça "mieux". Alors j'ai fait les deux...
Entre-temps, aussi, je jouais toujours dans l'harmonie du village, je n'ai pas arrêté même pendant les quelques années où je ne suivais plus de cours de clarinette. Là, je suis passée du "statut" de l'enfant qui joue au ballon pendant la pause, au groupe des "vieux" qui buvaient une Jupiler ou une petite goutte pendant la même pause... Je n'ai quitté l'harmonie que quelques mois après m'être installée à Bruxelles, donc j'en ai fait partie pendant plus de 15 ans!

C'était donc presque une évidence de trouver une activité qui rassemble mes deux "passions"!
Ca a commencé en 2002 ou 2003, je ne sais plus exactement, avec zhom: on s'est lancés dans les danses de salon!
On faisait ça chez Euro Danse, une école-club de danse très sympa, sans prétention en plus (quelques autres expériences nous ont montré que ce n'est pas toujours le cas!)
Une super école de danse, autant qu'une école de vie: rien ne vaut cet apprentissage à deux pour se découvrir "autrement", faire tomber certains masques, traverser certaines crises aussi, mais au final nous avons été tous les deux enchantés!

Et puis, en septembre-octobre 2006, quand j'ai décidé que je n'irais plus à mon club de natation, j'ai immédiatement cherché une autre activité... et j'ai choisi de rester dans la danse, cette fois seule (puisque zhom, lui, était déjà entièrement accaparé par son escrime): j'ai tenté à la fois le jazz chez Choréart, sympa mais sans plus, et les claquettes, déjà à la Fred Academy.

Et vous savez quoi? Quand j'ai dû tout arrêter après quelques mois seulement, parce que la petite graine de zhom était venue s'installer dans mon ventre et que toute activité un peu trop secouante m'a été déconseillée (c'était quand même une première  grossesse relativement tardive: j'allais avoir 35 ans, il y avait un risque de fausse couche trop important),
- j'étais trop fatiguée pour continuer les danses de salon, mais avec zhom on s'est promis de reprendre, un jour peut-être...
- j'ai abandonné le jazz sans trop de regret
- mais j'ai pleuré, réellement! de devoir arrêter les claquettes! Oh! j'étais bien trop heureuse d'être enceinte, mais cet abandon-là, l'idée de ne plus pouvoir faire de claquettes avant probablement longtemps, de ne pas pouvoir progresser etc., ça m'a vraiment minée pendant un certain temps!!

Merci WW! Maintenant c'était l'argument rêvé pour recommencer, sans que zhom trouve rien à y redire...